François Bayrou décline un projet de long terme pour le MoDem

Publié le par Le.vent.qui.souffle.sur.Chelles

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02.12.07 | 16h16

PARIS (Reuters) - Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, a lancé dimanche son nouveau parti dans une stratégie de long terme, sans pour autant s'étendre sur des propositions alternatives à la politique du gouvernement.

"Nous irons loin", a assuré l'ex-candidat de l'UDF à l'Elysée, élu dans la matinée à la présidence du MoDem, devant des sympathisants réunis au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), "la France va nous rencontrer".

"Je n'ai aucun doute sur le fait que les Français déçus, les Français qui rencontreront la désillusion, les Français qui attendent et espèrent autre chose vont se retrouver dans la maison commune que nous avons décidé de bâtir", a-t-il ajouté.

Dans un discours de plus d'une heure, François Bayrou a décliné les principes qui lui sont chers - pluralisme, transparence et responsabilité, sans cependant développer les sujets d'actualité.

 

"Pour que la démocratie puisse s'exercer de nouveau", il a une nouvelle fois plaidé pour la proportionnelle au Parlement, au delà des 20 élus proposés par le comité Balladur dans lesquels il voit "un pourboire, un bakchich".

 

"Tout le monde sait où est le virus qui fait que la France n'a pas droit à la démocratie que tous les autres pays européens ont obtenue et exercent", a dit François Bayrou.

 

"La représentation du peuple n'est pas fidèle au pluralisme de la nation" et "parce qu'elle n'est pas fidèle au pluralisme de la nation, elle devient dépendante de l'exécutif", a-t-il ajouté.

 

Il a regretté que Nicolas Sarkozy ne souhaite pas modifier la Constitution pour préciser la répartition des rôles entre le chef de l'Etat et le Premier ministre. "Ce sera un élément de crise éventuelle", a-t-il dit.

 

Discret sur l'actualité, il a évoqué la question des retraites pour défendre son projet de "régime de retraites par points", "équilibré et remis entre les mains de partenaires sociaux".

 

"On vend aujourd'hui aux citoyens, aux travailleurs de faux droits", a-t-il déclaré.

 

Le président du MoDem s'est également opposé au souhait de Nicolas Sarkozy de favoriser le travail le dimanche, estimant que "le plaisir d'aller faire ses courses devrait passer après la considération que beaucoup de femmes, ce sont souvent des femmes, ne pourront pas voir leurs enfants ce jour là".

 

Publié dans REVUES DE PRESSE

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