Royal, Bayrou, Sarkozy, Hollande, Modem, Besancenot, Onfray, Ayrault, démocratie, Code du Travail

Publié le par Le.vent.qui.souffle.sur.Chelles

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Ecrit par Barth Posté par rdj61 le Mercredi 05 décembre 2007 @ 07:30:25
Royal et ses visions romantiques, Bayrou et ses commandos, Bayrou et son changement de valeurs, la gauche et le Code du travail, Dati, Rama et le « Monarque », le Modem souhaite faire cohabiter gaullistes et… communistes, Onfray et la modernité, Hollande et ses bonnes résolutions socialistes, Ayrault et les méthodes fascistes, etc.



Vu dans Le Monde, ce titre : « La gauche craint que la simplification du Code du Travail ne nuise aux salariés ». Le Code du Travail français est l’un des plus protecteurs envers les salariés. Pourtant, les inégalités persistent. C’est donc qu’il n’est pas bon. Et s’il était trop complexe ?


Ainsi, Ségolène Royal avait proposé à François Bayrou de devenir son Premier ministre. Nomination qu’elle aurait souhaité annoncer le 2 mai, au cours du débat qui l’opposait à Nicolas Sarkozy. Réponse du leader centriste : « Ce ne sont pas des choses que l’on fait. Et je n’aurai jamais cru qu’elle pourrait être élue ». Mais en politique, de tous côtés, pour gagner, même des choses qui ne se font pas… se font.


Dans son livre, sorti mardi, « Ma plus belle histoire, c’est vous » (elle a osé), Ségolène Royal explique qu’elle « gagnera un jour (afin de compléter) cette histoire d’amour et de raison inachevée ». Histoire d’amour ? Quand on sait que seulement 40 % de ses électeurs l’ont été par adhésion aux idées, on est en droit d’en douter.


A propos du refus de François Bayrou de devenir son Premier ministre, Ségolène Royal explique qu’elle « a pris tous les risque. Il n’en a pris aucun ». Selon Miss Poitou, l’ancien candidat UDF s’est conduit « comme un amoureux qui craint la panne ou un adultère risqué ». Conclusion, c’est toujours la faute des autres. Pas de doute, elle n’a pas changé.


Entendu sur France Info, François Bayrou expliquer que « si l’UDF change de nom, il y a aura également un changement de fond ». C’est donc que le troisième homme de la présidentielle abandonne les valeurs de centre droit qui l’ont animé durant toute sa carrière politique. Comment alors traiter en public de « traîtres » les personnes souhaitant rester au centre droit ? Donc finalement les plus fidèles à leurs valeurs ?


Egalement, le député des Pyrénées-Atlantiques souhaite faire du MoDem, officiellement créé ce week-end, un « commando de transformation de la société française ». Pour un homme officiellement très attaché au débat démocratique, le terme semble assez maladroit.


Egalement, vu dans Le Figaro, François Bayrou a invité « les gaullistes et les socialistes » à le rejoindre. Et on le sait, au MoDem, il y a déjà quelques communistes, certes un peu perdus. Ca ne ressemble déjà plus à rien.


De François Hollande, la semaine dernière, dans La Boite à questions, sur Canal, à propos du différend Rama Yade / Rachida Dati vis-à-vis du voyage présidentiel en Chine : « Cette concurrence autour du Monarque est vraiment insupportable. On est dans quel régime là ? ». Mr Hollande, il n’y a pas besoin d’être en Monarchie pour voir surgir des conflits de personnes. Le PS en sait quelque chose.


Ou encore, toujours du Premier secrétaire du PS, en réponse à la question « Vos bonnes résolutions pour 2008 ? » : « Gagner. Ca nous changera de 2007 ». En appliquant la même méthode : taper sur l’adversaire en premier, proposer (ou pas) ensuite ?


Sur le site Rue89, Michel Onfray explique que « c’est désormais vers le syndicat SUD et Olivier Besancenot qu’il faudra se tourner » pour obtenir une société meilleure. La CGT et la CFDT ainsi que le PC étant déjà trop à droite. Introduction du journaliste : M. Onfray est un philosophe « extrêmement moderne ». Cela ne fait aucun doute.


Dans Le Point de la semaine dernière, Franz-Olivier Giesbert expliquait qu’il vaut mieux, sans doute, être de gauche que de droite quand on commet des erreurs. Pour cela, il rappelle ce qu’a décidé de faire, à Nantes, Jean-Marc Ayrault (PS) : demander aux habitants des quartiers de relever toutes les associations et les particuliers qui lui sont défavorables. Un travail de délation, en gros. Et le directeur de la rédaction du Point d’expliquer que, si le maire en question avait été de droite, admettons Gaudin, ou Juppé, la presse se serait empressée d’aller dénoncer des méthodes fascistes. Au lieu de cela, ce n’est pas de Jean-Marc Ayrault dont on a le plus parlé à propos de politicaillerie ces derniers temps…


Vu sur Yahoo Actu, d’Olivier Besancenot, en réaction à l’allocution de Nicolas Sarkozy : « Il veut tout simplement détruire les 35 heures, le contrat de travail et le code du travail ». Qu’importe alors si 35 h et Code du Travail français surchargé n’ont jamais réduit les inégalités ?


L’anecdote :


En janvier dernier, au moment de la désignation de Nicolas Sarkozy candidat de l’UMP par 98% des suffrages, une adhérente UDF s’était étonnée de ce score « de République bananière ». Dimanche, François Bayrou a été élu Président du MoDem avec 96,5 % des voix. Effectivement, c’est tout de suite mieux.

Publié dans REVUES DE PRESSE

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