Le rapport Guesnerie se livre à une attaque en règle de l'enseignement de l'économie
LE MONDE | 03.07.08 | 10h56
On s'attendait à une analyse critique des manuels d'économie destinés aux lycéens. Mais c'est aussi, et surtout, à une attaque vigoureuse des programmes d'enseignement des sciences économiques et sociales (SES) que se livre l'"Audit des manuels et programmes de sciences économiques et sociales du lycée" remis, jeudi 3 juillet, par Roger Guesnerie, professeur au Collège de France, au ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos.
Premier grief : "L'encyclopédismedes programmes va de pair avec une assimilation insuffisante des fondamentaux.""thèmes" – et c'est là le deuxième grief – comme la mondialisation, la famille, la monnaie, sans avoir assimilé les connaissances nécessaires pour le faire. "Il est ensuite difficile d'aborder les grands thèmes de l'actualité économique et sociale (…) sans risquer que, chez des élèves de 15-16 ans, des préjugés, des considérations émotionnelles, liés à leur histoire personnelle, ou à l'écho médiatique donné à tel ou tel fait récent, l'emportent sur des arguments objectifs et construits", souligne le rapport.
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On s'attendait à une analyse critique des manuels d'économie destinés aux lycéens. Mais c'est aussi, et surtout, à une attaque vigoureuse des programmes d'enseignement des sciences économiques et sociales (SES) que se livre l'"Audit des manuels et programmes de sciences économiques et sociales du lycée" remis, jeudi 3 juillet, par Roger Guesnerie, professeur au Collège de France, au ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos.
Premier grief : "L'encyclopédismedes programmes va de pair avec une assimilation insuffisante des fondamentaux.""thèmes" – et c'est là le deuxième grief – comme la mondialisation, la famille, la monnaie, sans avoir assimilé les connaissances nécessaires pour le faire. "Il est ensuite difficile d'aborder les grands thèmes de l'actualité économique et sociale (…) sans risquer que, chez des élèves de 15-16 ans, des préjugés, des considérations émotionnelles, liés à leur histoire personnelle, ou à l'écho médiatique donné à tel ou tel fait récent, l'emportent sur des arguments objectifs et construits", souligne le rapport.
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