Réactions des économistes au PIB français
[ 14/08/08 - 11H30 - afp ]
Voici des réactions d'économistes après l'annonce jeudi d'une contraction du PIB en France de 0,3% au deuxième trimestre:
- Nicolas Bouzou (Asterès):
Plus personne ne jubile. La situation est, en Europe, globalement grave. Le PIB a perdu au T2 0,2% en Italie, 0,5% en Allemagne et 0,3% en France (pour noircir le tableau, le T1 français a été révisé à 0,4%). Tous les pays sont à peu près logés à la même enseigne. Comme les autres, l'économie française est frappée de trois maux.
1/ Une dégradation rapide de l'environnement international. La crise du sub-prime, partie des Etats-Unis, s'est prolongée de proche en proche dans l'ensemble de l'économie mondiale (marchés émergents compris, si l'on en croit les dernières statistiques indiennes et chinoises). Le commerce international est entré dans une phase de ralentissement, pénalisant nos exportations (-2% pour la France au T2, un phénomène aggravé par la surévaluation de l'euro). Faisant face à une moindre activité (les taux d'utilisation des capacités de production reculent dans la plupart des secteurs), les entreprises diminuent leurs investissements (-1% au T2 après, là encore, un très bon T1).
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- Nicolas Bouzou (Asterès):
Plus personne ne jubile. La situation est, en Europe, globalement grave. Le PIB a perdu au T2 0,2% en Italie, 0,5% en Allemagne et 0,3% en France (pour noircir le tableau, le T1 français a été révisé à 0,4%). Tous les pays sont à peu près logés à la même enseigne. Comme les autres, l'économie française est frappée de trois maux.
1/ Une dégradation rapide de l'environnement international. La crise du sub-prime, partie des Etats-Unis, s'est prolongée de proche en proche dans l'ensemble de l'économie mondiale (marchés émergents compris, si l'on en croit les dernières statistiques indiennes et chinoises). Le commerce international est entré dans une phase de ralentissement, pénalisant nos exportations (-2% pour la France au T2, un phénomène aggravé par la surévaluation de l'euro). Faisant face à une moindre activité (les taux d'utilisation des capacités de production reculent dans la plupart des secteurs), les entreprises diminuent leurs investissements (-1% au T2 après, là encore, un très bon T1).
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