Les aides à la banlieue risquent de disparaître
Le gouvernement envisage de modifier le versement d’une dotation financière destinée à aider les villes de plus de 10 000 habitants.
L’ASSOCIATION des maires de grandes villes de France (AMGVF), préoccupée par l’avenir de la dotation de solidarité urbaine (DSU), lance un cri d’alarme. La DSU pourrait être réformée dans le projet de loi de finances de 2009.
« Selon les réformes envisagées par la Direction générale des collectivités locales (DGCL), 238 communes seraient exclues de la DSU et verraient leur dotation réduite de moitié en 2009 et totalement supprimée en 2010 », alerte le président de l’Association des maires de grandes villes de France, Michel Destot, député-maire (PS) de Grenoble.
En Ile-de-France, cette réforme toucherait 80 communes dont 5 en Seine-et-Marne (Chelles, Vaires, Saint-Fargeau, Ozoir-la-Ferrière et Pontault-Combault) . La quantité de villes éligibles à cette dotation, uniquement de plus de 10 000 habitants, passerait ainsi de 75 % à seulement 50 %. Un des critères d’attribution de la DSU disparaîtrait : celui du nombre de logements sociaux.
« En supprimant ce critère, qui est révélateur de populations modestes, on va encore toucher aux plus pauvres », juge Michel Destot qui espère que le comité des finances locales, qui doit se réunir le 24 septembre, n’approuvera pas ce projet de réforme.
De son côté, le gouvernement estime que la DSU n’est pas assez sélective. « Aujourd’hui, les trois quarts des communes de plus de 10 000 habitants touchent cette dotation », indique le cabinet du secrétaire d’Etat chargé des Collectivités territoriales, Alain Marleix.
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L’ASSOCIATION des maires de grandes villes de France (AMGVF), préoccupée par l’avenir de la dotation de solidarité urbaine (DSU), lance un cri d’alarme. La DSU pourrait être réformée dans le projet de loi de finances de 2009.
« Selon les réformes envisagées par la Direction générale des collectivités locales (DGCL), 238 communes seraient exclues de la DSU et verraient leur dotation réduite de moitié en 2009 et totalement supprimée en 2010 », alerte le président de l’Association des maires de grandes villes de France, Michel Destot, député-maire (PS) de Grenoble.
En Ile-de-France, cette réforme toucherait 80 communes dont 5 en Seine-et-Marne (Chelles, Vaires, Saint-Fargeau, Ozoir-la-Ferrière et Pontault-Combault) . La quantité de villes éligibles à cette dotation, uniquement de plus de 10 000 habitants, passerait ainsi de 75 % à seulement 50 %. Un des critères d’attribution de la DSU disparaîtrait : celui du nombre de logements sociaux.
« En supprimant ce critère, qui est révélateur de populations modestes, on va encore toucher aux plus pauvres », juge Michel Destot qui espère que le comité des finances locales, qui doit se réunir le 24 septembre, n’approuvera pas ce projet de réforme.
De son côté, le gouvernement estime que la DSU n’est pas assez sélective. « Aujourd’hui, les trois quarts des communes de plus de 10 000 habitants touchent cette dotation », indique le cabinet du secrétaire d’Etat chargé des Collectivités territoriales, Alain Marleix.
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