Une étude décrypte le "déclassement social" en France
LE MONDE | 09.07.09 | 09h56 • Mis à jour le 09.07.09 | 11h17
Les jeunes générations peuvent-elles espérer vivre mieux que leurs parents ? Existe-t-il encore des possibilités de gravir les échelons sociaux ? Le "descenseur social" a-t-il pris le pas sur "l'ascenseur social" ? Un rapport, remis jeudi 9 juillet, à la secrétaire d'Etat chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, tente d'apporter une vision globale sur les phénomènes de "déclassement social" en France.
Les jeunes générations peuvent-elles espérer vivre mieux que leurs parents ? Existe-t-il encore des possibilités de gravir les échelons sociaux ? Le "descenseur social" a-t-il pris le pas sur "l'ascenseur social" ? Un rapport, remis jeudi 9 juillet, à la secrétaire d'Etat chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, tente d'apporter une vision globale sur les phénomènes de "déclassement social" en France.
Réalisée par une équipe de six chercheurs, pour le compte du Centre d'analyse stratégique (CAS), organisme rattaché à Matignon, l'étude montre que la France se caractérise par une angoisse importante quant aux risques de "déclassement" alors que les données existantes restent assez rassurantes.
Les phénomènes de décrochage social sont bien réels mais assez limités, indiquent les chercheurs, reprenant les conclusions d'un ouvrage publié par la sociologue Camille Peugny (Le Déclassement, éd. Grasset). Ses travaux ont montré que 22 % à 25 % des trentenaires et quadragénaires se retrouvent aujourd'hui plus bas dans l'échelle sociale que leurs parents. Cette proportion était de 18 % au début des années 1980.
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du Centre d’analyse stratégique & TNS-SOFRES
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