"Woodstock n'était pas un festival hippie"

Publié le par MODEM MARNE & CHANTEREINE - CHELLES

LEMONDE.FR | 14.08.09 | 17h10  •  Mis à jour le 14.08.09 | 17h10

Bruno Eliard est consultant pour les entreprises étrangères en Algérie. En 1969, il a 20 ans et passe ses vacances en Grande-Bretagne. Passionné de musique, il découvre dans la presse spécialisée anglo-saxonne des publicités et des articles qui annoncent un énorme événement sur la côte est des États-Unis : le "Woodstock Music and Art Festival"

J'avais déjà prévu d'aller passer des vacances aux États-Unis et j'ai immédiatement décidé d'aller à Woodstock. Je suis parti avec un ami à New York. Lui n'avait pas entendu parler de Woodstock et préférait aller aux chutes du Niagara. J'ai finalement réussi à le convaincre et, le vendredi matin, on grimpait ensemble dans un bus à Penn Central avec des dizaines de jeunes comme nous. Arrivés là-bas, la chance nous a souri car devant la foule immense, les organisateurs ont décidé de rendre le festival gratuit. Les grillages avaient été renversés en un rien de temps. Ça tombait bien parce qu'à l'époque j'étais complètement fauché et je n'aurais jamais eu suffisamment d'argent pour me payer l'entrée. Je crois que les organisateur ont eu peur d'être dépassés : ils ont fait appel à l'armée et on a vu une flotte d'hélicoptères arriver, comme dans Apocalypse Now, pour larguer des biscuits, du chocolat et de l'eau potable.


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Publié dans CULTURE - LOISIRS

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