JL MELENCHON : "j’arrive juste à temps pour recevoir une bonne giclée des poisons et vieilles dentelles du sérail socialiste"
extrait du blog de JL MELENCHON
"Je suis de retour. Avec sept heures de décalage horaire dans les veines. Car j’étais au Mexique pour le Forum des partis de l’autre gauche en Amérique latine. Quatorze d’entre eux sont au pouvoir. Le débat a porté sur les problèmes de la confrontation avec les Etats Unis et les marges de manœuvre des gouvernements de gauche face à la crise. Au retour je trouve juste de la bouillie pour les chats. Un débat crapoteux sur les alliances avec le centre et des logorrhées nauséeuses sur les primaires. Contenu égal à zéro. La réalité a disparu du paysage de cette gauche là. Le contraste est à vomir. J’en ai droit à une dose spéciale. En effet, j’arrive juste à temps pour recevoir une bonne giclée des poisons et vieilles dentelles du sérail socialiste et de son festival de la Rochelle. Il est question de savoir si oui ou non j’ai reçu leur invitation et pourquoi je n’y ai pas encore répondu. Bien sûr je n’ai rien reçu et ils le savent parfaitement. Bien sûr ils n’en avaient rien à faire puisqu’ils avaient déjà publié leur programme avec la liste des invités. Il s’agit juste pour quelques petits malins parmi les snipers du grand état major de me coller une image de grognon qui ne veut pas discuter avec les gentils socialistes. Comme ça on ne parlera pas des raisons que j’ai de refuser le cadre politique proposé, la fameuse «Maison Commune» sans le NPA ! Bref traquenard ordinaire. En réalité très politique. Ils ont monté cette clownerie avec moi pour des raisons politiques. Rude retour."
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"Je suis de retour. Avec sept heures de décalage horaire dans les veines. Car j’étais au Mexique pour le Forum des partis de l’autre gauche en Amérique latine. Quatorze d’entre eux sont au pouvoir. Le débat a porté sur les problèmes de la confrontation avec les Etats Unis et les marges de manœuvre des gouvernements de gauche face à la crise. Au retour je trouve juste de la bouillie pour les chats. Un débat crapoteux sur les alliances avec le centre et des logorrhées nauséeuses sur les primaires. Contenu égal à zéro. La réalité a disparu du paysage de cette gauche là. Le contraste est à vomir. J’en ai droit à une dose spéciale. En effet, j’arrive juste à temps pour recevoir une bonne giclée des poisons et vieilles dentelles du sérail socialiste et de son festival de la Rochelle. Il est question de savoir si oui ou non j’ai reçu leur invitation et pourquoi je n’y ai pas encore répondu. Bien sûr je n’ai rien reçu et ils le savent parfaitement. Bien sûr ils n’en avaient rien à faire puisqu’ils avaient déjà publié leur programme avec la liste des invités. Il s’agit juste pour quelques petits malins parmi les snipers du grand état major de me coller une image de grognon qui ne veut pas discuter avec les gentils socialistes. Comme ça on ne parlera pas des raisons que j’ai de refuser le cadre politique proposé, la fameuse «Maison Commune» sans le NPA ! Bref traquenard ordinaire. En réalité très politique. Ils ont monté cette clownerie avec moi pour des raisons politiques. Rude retour."
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L’INVITATION DU PS
Claude Bartolone m’a appelé à mexico. Mais oui! Samedi. Pour s’étonner que je n’aie pas répondu à l’invitation qui m’avait été faite de participer à l’université de la Rochelle. Comme si de rien n’était. Quel ami attentif! La vérité est qu’il avait été alerté par François Lamy du fait que je n’avais rien reçu. Et Lamy venait de le découvrir au hasard d’une congratulation, celle là traditionnelle et authentiquement amicale entre nous, à propos de mon anniversaire. Mais oui. A quoi ça tient! En fait aucune invitation ne m’a jamais été envoyée. Et voici pourquoi. Ces gens nous méprisent. Ils n’ont aucune envie de nous voir gâcher leurs mondanités avec nos interpellations de rustres de gauche. Leur morgue est intacte. Proportionnelle à leur désarroi. Comme ces nobles russes blancs qui faisaient les taxis en gardant leurs grands airs, les caciques solfériniens se la jouent entre deux scènes de ménage. Quelques uns de ces messieurs dames les importants ne veulent donc voir à leur table que des commensaux. Qui a envie d’être Robert Huisé, Chevènementisé, Baylétisé? Pas nous. Nous ne monterons pas dans la soute à bagages."
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