EUROPE : LE MODEM VOTRE CONTRE LA REINTRODUCTION DES FARINES ANIMALES

Publié le par MODEM MARNE & CHANTEREINE - CHELLES

Alors que les farines animales sont considérées comme l'une des causes directes de la maladie de la vache folle, à l'origine d'une des plus graves crises sanitaires en Europe, le Parlement européen s'est aujourd'hui prononcé majoritairement en faveur de la levée partielle de l'interdiction des farines animales en Europe

Les députées européens du Mouvement Démocrate ont vivement dénoncé cette décision, mercredi 6 juillet.

Dans un rapport d'initiative sans valeur législative, le Parlement européen se déclare favorable à la levée de l'interdiction de nourrir les non-ruminants avec des protéines animales transformées, sous certaines conditions.

Sans doute sous la pression des industriels, la Commission européenne, mais également le Conseil National de l'Alimentation en France, osent assurer que les risques sont maintenant « négligeables » ; un changement de pratiques suffirait selon eux à les réduire.

"Alors que l'encéphalopathie spongiforme bovine a quasiment disparu, nous ne connaissons toujours pas l'étendue de l'épidémie de Creutzfeldt-Jakob à laquelle nous pourrions faire face, la maladie pouvant mettre des décennies à se déclarer. Trop d'incertitudes demeurent donc quant aux garanties sanitaires sur les farines animales", estime la délégation du Mouvement Démocrate.

"De plus, économiquement et écologiquement, d'autres solutions viables existent. Le développement des cultures de protéine végétale est notamment une piste plus vertueuse. Souhaitons-nous nous aligner sur les pratiques qui ont démontré dans le passé toute leur dangerosité, ou nous engageons-nous à défendre le bon sens et un modèle agricole européen garantissant la sécurité des consommateurs et la préservation de leur santé ?", interrogent d'une même voix Jean-Luc Bennahmias, Marielle de Sarnez, Sylvie Goulard, Nathalie Griesbeck et Robert Rochefort.

"En ce qui nous concerne, nous avons donc voté contre pour réaffirmer qu'il n'y a pas à transiger sur la protection alimentaire et sanitaire", conclut-ils.

Publié dans SANTE - ALIMENTATION

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