Dette et déficits : pour Jean-Jacques Jégou, "le rapport de la Cour des Comptes confirme ce que disent François Bayrou et le Mouvement Démocrate depuis longtemps"
24 juin 2010
Dette et déficits : pour Jean-Jacques Jégou, "le rapport de la Cour des Comptes confirme ce que disent François Bayrou et le Mouvement Démocrate depuis longtemps"
Pour Jean-Jacques Jégou, sénateur du Mouvement Démocrate et vice-président de la Commission des finances du Sénat, "la Cour des Comptes ne fait que confirmer ce que disent François Bayrou et le Mouvement Démocrate depuis longtemps."
D'après lui, "les dépenses ont continué à augmenter, les recettes fiscales baissent, les déficits s'accroissent et la dette continue à se creuser... à un niveau devenu aujourd'hui insoutenable. Et tout cela n'est pas seulement le résultat de la crise puisqu'il s'agit en majeure partie de déficit structurel."
"C'est aussi - et la Cour des Comptes l'établit très clairement - la conséquence de la politique menée par le gouvernement depuis 2007", a ajouté Jean-Jacques Jégou. (Lire la suite)
Rappelant que François Bayrou a été le premier à alerter le pays des dangers des déficits et de l'aggravation de la dette, Jean-Jacques Jégou a souligné l'urgence des mesures à prendre pour redresser les comptes publics (budget de l'Etat et comptes sociaux) : "le gouvernement a trop attendu et tardé à agir. Nous sommes aujourd'hui dos au mur et nous ne pouvons plus différer les réformes indispensables. Il en va de la crédibilité de la signature de notre pays auprès des investisseurs."
Pour le Sénateur du Val-de-Marne, "le retour de la croissance ne suffira pas, à elle seule, à redresser nos finances publiques." À ce titre, il a jugé "peu réalistes les prévisions de croissance du gouvernement, et peu crédible le plan de redressement gouvernemental de 100 milliards d'euros, puisque établi sur une surestimation des rentrées fiscales."
Jean-Jacques Jégou a estimé que "le redressement des finances publiques passe par la réduction des dépenses de l'Etat mais aussi par la préservation des recettes fiscales, ce qui signifie en finir avec l'accumulation des dépenses fiscales." Il suggère notamment au gouvernement - comme le fait la Cour des Comptes - "de réduire beaucoup plus fortement les niches fiscales et sociales, en particulier en revenant sur le cadeau fiscal que constitue la baisse de la TVA dans la restauration", dont il a proposé la suppression en décembre dernier.