Régionales: le PS parle-t-il français?
Jean-Philippe Huelin - Militant socialiste | Vendredi 03 Juillet 2009 à 07:01 | Lu 589 fois
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(dessin: culture.culte - Flickr - cc)
Que reste-t-il de l’autorité du Premier secrétaire national du PS ? Martine Aubry sera en première ligne au soir des élections régionales de mars prochain, d’autant plus si la performance de 2004 n’est pas rééditée (ce qui semble vraisemblable), et pourtant elle n’est pas parvenue à fixer un cadre national à ces élections si importantes dans la perspective de 2012. Elle voudrait bien mais elle ne peut point…
A-t-elle seulement essayé face aux vingt présidents socialistes de conseils régionaux qu’elle rencontrait récemment ? Elle voulait un « projet commun », on se limitera à un « programme de 4 à 8 propositions », elle souhaitait « définir nos alliances électorales », elle concède des alliances à la carte, ouvertes au MoDem dès le premier tour. Bref, les barons régionaux du parti ont obtenu la très large autonomie qu’ils exigeaient. Cela n’a rien d’étonnant quand on sait l’emprise croissante et destructrice des féodalités d’élus au sein du PS. Bien plus encore, et cela est moins relevé par les commentateurs, elle a renoncé à ce qui fait office d’armistice permanent, l’équilibre des courants dans l’élaboration des listes, au risque de plonger encore un peu plus le PS dans une logique de guerre civile interne où tous seraient toujours candidats à tout et contre tous.
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Les élections régionales arrivent en galopant. Mars prochain, et le PS cherche sa tête, cherche ses pieds, cherche ses mains. Pas de projet commun, et des slogans malheureux. Qui échouent à parler la même langue que les électeurs.
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Que reste-t-il de l’autorité du Premier secrétaire national du PS ? Martine Aubry sera en première ligne au soir des élections régionales de mars prochain, d’autant plus si la performance de 2004 n’est pas rééditée (ce qui semble vraisemblable), et pourtant elle n’est pas parvenue à fixer un cadre national à ces élections si importantes dans la perspective de 2012. Elle voudrait bien mais elle ne peut point…
A-t-elle seulement essayé face aux vingt présidents socialistes de conseils régionaux qu’elle rencontrait récemment ? Elle voulait un « projet commun », on se limitera à un « programme de 4 à 8 propositions », elle souhaitait « définir nos alliances électorales », elle concède des alliances à la carte, ouvertes au MoDem dès le premier tour. Bref, les barons régionaux du parti ont obtenu la très large autonomie qu’ils exigeaient. Cela n’a rien d’étonnant quand on sait l’emprise croissante et destructrice des féodalités d’élus au sein du PS. Bien plus encore, et cela est moins relevé par les commentateurs, elle a renoncé à ce qui fait office d’armistice permanent, l’équilibre des courants dans l’élaboration des listes, au risque de plonger encore un peu plus le PS dans une logique de guerre civile interne où tous seraient toujours candidats à tout et contre tous.
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