L'Europe a besoin de réformes, pas d'une relance keynésienne

Publié le par MODEM MARNE & CHANTEREINE - CHELLES

[ 13/07/09  ]

KENNETH ROGOFF, ANCIEN CHEF ECONOMISTE AU FMI, EST PROFESSEUR D'ECONOMIE ET D'ADMINISTRATION PUBLIQUE À L'UNIVERSITE HARVARD.

A quoi ressemblera la courbe de croissance de l'Europe après la crise ?


Pour les Européens, toujours inquiets d'un effondrement économique, c'est un peu comme si l'on demandait à un passager du « Titanic » ce qu'il allait faire à son arrivée à New York.


C'est pourtant une question cruciale à l'heure où l'Europe doit faire face à une pression constante des Etats-Unis et du Fonds monétaire international, entre autres, qui insistent sur la nécessité de mettre en oeuvre rapidement des politiques de relance keynésienne.


Il est vrai que la situation est sombre en ce moment.


Le revenu en Europe pourrait chuter de 4 % cette année, le taux de chômage s'établir autour de 10 % dans la plupart des pays, frôlant même les 20 % en Espagne et en Lettonie.


Le système bancaire va mal, même si des gouvernements ont tenté de masquer les déboires de leurs banques.


Mais, aussi mauvaise que soit la situation actuelle, la récession finira un jour. Oui, le risque de percuter un iceberg est toujours bien réel. Cela pourrait commencer par un défaut de paiement des pays baltiques, déclenchant une panique en Autriche et dans les pays nordiques. Mais, pour l'instant, un effondrement généralisé semble moins probable qu'un retour progressif à la stabilité. Un retour suivi d'une croissance faible accompagnée par des niveaux records d'endettement et un chômage élevé.

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Publié dans ECONOMIE - DROIT

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