La chute de popularité de Sarkozy politise les élections municipales

Publié le par CHELLES AUTREMENT

ÉRIC DUPIN -  [01/02/08]

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Local ou politique, le scrutin municipal des 9 et 16 mars ? « Elections intermédiaires », répond, avec sagesse, le politologue Jean-Luc Parodi. Dans son ambiguïté même, l'expression est d'une parfaite justesse. Le choix d'un maire obéit à la fois à des paramètres de gestion locale et à des jugements partisans influencés par le contexte politique. Chronologiquement, l'élection municipale est aussi intermédiaire en permettant aux électeurs d'envoyer un « message » aux gouvernants entre deux scrutins nationaux.

Encore faut-il préciser la pondération entre ces composantes locale et nationale. L'histoire électorale française distingue deux types de configurations. Il y a d'abord les municipales de mécontentement. Victime d'impopularité, le pouvoir national est sanctionné sur le dos des candidats qui ont le malheur de se réclamer de sa couleur politique. La logique nationale balaie les considérations locales. Grâce à ce phénomène, la gauche a réussi à s'emparer des trois quarts des grandes villes en 1977. Symétriquement, la droite a profité du rejet du gouvernement socialiste pour redevenir majoritaire dans une moitié de la France urbaine en 1983.

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