Un rapport pointe les failles du dispositif des emplois d'avenir

Publié le par MODEM MARNE & CHANTEREINE - CHELLES

La cible des 100.000 contrats pourvus sera atteinte en fin d'année sans profiter aux jeunes de banlieues sensibles.

 

C'était une des promesses de François Hollande pendant sa campagne, un de ses marqueurs à gauche: la création d'emplois d'avenir, un nouveau contrat aidé destiné aux jeunes peu qualifiés, assorti d'une formation et s'inspirant des «emplois jeunes» de la fin des années 1990. L'objectif était clair: atteindre 100.000 emplois fin 2013, pour aider le président à tenir son engagement d'inverser la courbe du chômage en fin d'année. «La barre est haute, mais franchissable», conclut un rapport issu du travail de six députés de droite et de gauche, mais non voté par l'UMP.

 

Après un démarrage lent, le rythme s'est accéléré pour tourner à 500 prescriptions par jour. De quoi atteindre le cap, sachant que 55.000 contrats étaient signés début septembre. Il faut dire que les employeurs - collectivités locales, État, hôpitaux, associations, entreprises - n'ont pas toujours envie de recruter des «décrocheurs». 86 % des jeunes embauchés à ce jour avec un emploi d'avenir sont sans diplôme ou avec un diplôme inférieur au bac. «Un directeur général des services dans une ville populaire craignait que ces recrues perturbent le service», raconte le député PS Jean-Marc Germain, président rapporteur de la mission. Mais la carotte de l'aide financière est là pour compenser cet inconvénient. Une aide fixée à 75 % du smic horaire dans le secteur non marchand et à 35 % dans le secteur marchand. En outre, les acteurs publics ont été mis sous tension, sous «la pression amicale» assumée comme telle par Michel Sapin, le ministre du Travail.

 

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Publié dans PROMESSES DE CAMPAGNE

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