Sarkozy et l'Europe : un rendez-vous manqué

Publié le par MODEM MARNE & CHANTEREINE - CHELLES

La Tribune.fr - 07/05/08 à 8:53 - 1149 mots

Nicolas Sarkozy a gaspillé le potentiel de sympathie acquis avec le traité simplifié en poursuivant des chimères, comme le contrôle de la BCE ou l'Union pour la Méditerranée, et en s'accrochant à la PAC, estime Charles Wyplosz, professeur d'économie (Institut universitaire de hautes études internationales de Genève).

En annonçant la rupture avec les archaïsmes franco-français, le candidat Sarkozy se présentait comme celui qui mettrait un terme à la marginalisation de la France dans les affaires européennes. Certes, son ardeur à promouvoir les entreprises françaises inquiétait nos partenaires, mais l'idée d'une France profondément réformée soulevait bien des espoirs.

Même si la tendance à tirer la couverture à soi avait suscité quelques agacements, l'engagement enthousiaste du président à promouvoir un traité simplifié avait, d'un coup, remis la France en selle. Et puis, en Europe comme en France, devenu président, Nicolas Sarkozy a multiplié les malentendus, souvent les maladresses, et créé de la déception, muée en angoisse avec l'arrivée de la présidence française.

Publié dans EUROPE

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