Les congressistes MoDem maintiennent les collèges d’élus

Publié le par Le.vent.qui.souffle.sur.Chelles

http://www.francedemocrate.info/spip.php?article310
Reportage
, 1er décembre 2007

Les statuts prévoient que 300 membres de la Conférence Nationale soient des élus du suffrage universel désignés par leurs pairs, et que 300 autres représentent les personnes morales fondatrices (UDF et Cap21). Chaudement discutée, cette disposition est finalement maintenue.
 

Eric Julliard présente l’amendement.

Pour lui, les postes réservés dans les instances à différents collèges (élus, UDF…) vont contre le principe de l’égalité entre adhérent. "Il n’y a aucune raison que nous, adhérents, n’élisions pas un élu de la République dans les instances. Nous proposons que tous les postes de droit soient supprimés de toutes les instances" (applaudissements d’une partie de la salle).

 

Corinne Lepage défend la position contraire - "librement : je ne suis pas élue. C’est le premier parti, je crois, où la représentation des militants de base est majoritaire. [Mais] il est important que nous ayons l’expérience des élus. Ce ne sont pas que les sénateurs et les maires : ce sont aussi les conseillers municipaux que nous avons besoin de former, c’est une façon de leur garantir une formation" (applaudissements d’une partie de la salle).

 

François Bayrou : "On a besoin de tout le monde, de l’engagement des adhérents, et que les adhérents deviennent des élus. Ce serait un mauvais signal à l’égard du tissu d’élus intéressés par nous, dans un moment de fondation, que de leur donner même involontairement un signe de défiance. Je ne voterai pas la suppression des élus" (applaudissements d’une partie de la salle).

Eric Julliard : Que les élus aient pas de postes de droit ne fait pas qu’ils ne seront pas élus ! Nous ne ferons pas de ségrégation inverse !

François Bayrou : C’est vrai que les élus, parce qu’ils ont un emploi du temps chargé, sont moins engagés dans l’animation des sections des fédérations, et pour ça il sont parfois mis en cause.

Patrick Kéravec, du Val d’Oise : Le principe, c’est la démocratie, c’est que tous les adhérents puissent élire tous leurs élus.

Jacqueline Gourault : Il n’y a pas les élus d’un côté, les militants de l’autre. Je suis une élue, mais je suis d’abord une militante.

Patrick Kéravec : C’est ce que nous disons ! Il ne doit y avoir que des élus qui soient des adhérents.

Adhérent intervenant : La majorité des élus sont conseillers municipaux, le minimum est qu’ils aient une petite place.

Mise au voix à main levée : l’amendement est rejeté par - m’a-t-il semblé - les deux tiers des voix.

Publié dans REVUES DE PRESSE

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