Drame humanitaire à huis clos en Birmanie
LE MONDE | 21.05.08 | 14h36 • Mis à jour le 21.05.08 | 14h43
Les séquelles du typhon Nargis, qui a frappé la Birmanie les 3 et 4 mai, se lisent partout dans le district de Kyauktan, au sud-est de Rangoun. Sur les talus, où les vagues meurtrières se mesurent à la quantité de limon déposé. Dans les rizières, où les hommes marchent toujours dans l'eau jusqu'à la taille. Dans les monastères, où les moines arpentent, hagards, les gravats de reliques qui leur restent.
Selon les ONG, près de trois semaines après le passage du typhon, seulement 20 % des besoins de cette crise, sans précédent dans ce pays, seraient réellement pris en charge. Lundi 19 mai, la junte se résignait à réévaluer le nombre des victimes du cyclone : 77 738 morts et 55 917 disparus, même si des estimations indépendantes évoquent jusqu'à 200 000 morts.
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Les séquelles du typhon Nargis, qui a frappé la Birmanie les 3 et 4 mai, se lisent partout dans le district de Kyauktan, au sud-est de Rangoun. Sur les talus, où les vagues meurtrières se mesurent à la quantité de limon déposé. Dans les rizières, où les hommes marchent toujours dans l'eau jusqu'à la taille. Dans les monastères, où les moines arpentent, hagards, les gravats de reliques qui leur restent.
Selon les ONG, près de trois semaines après le passage du typhon, seulement 20 % des besoins de cette crise, sans précédent dans ce pays, seraient réellement pris en charge. Lundi 19 mai, la junte se résignait à réévaluer le nombre des victimes du cyclone : 77 738 morts et 55 917 disparus, même si des estimations indépendantes évoquent jusqu'à 200 000 morts.
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