Principe de réalité

Publié le par CHELLES AUTREMENT

Olivier Provost
Le gouvernement a dû se faire violence mais il a fini par céder. Oui, la croissance française sera moins forte qu'il ne le prévoyait. Elle risque de ne pas être supérieure à celle de l'an dernier, voire d'être inférieure. Ce n'est pas vraiment surprenant. 2007 avait connu un bon premier semestre avant un net ralentissement en fin d'année. Il est vrai qu'à l'été s'est invitée la crise du subprime. La question qui se pose, depuis, est simple : cette tempête boursière et financière va-t-elle s'étendre à l'économie réelle, notamment en France ? En revoyant à la baisse ses prévisions de croissance, Bercy apporte une réponse malheureusement positive à la question. Qui en doutait ? Les actionnaires voient ces derniers mois plonger la valeur de leur portefeuille boursier. Les Français supportent presque tous les jours l'envolée des prix à la pompe. Les petites entreprises commencent à se plaindre d'avoir de la peine à trouver des crédits. À chaque record de l'euro face au dollar, les grands exportateurs subissent l'érosion de la compétitivité de leurs produits. Et les sociétés encaissent de plein fouet la hausse du prix des matières premières...

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Publié dans REVUES DE PRESSE

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